Lettre de l’InSHS n°77, Focus, mai 2022
Résidences InVisu
Depuis 2018, le laboratoire InVisu accueille en résidence des jeunes chercheuses et chercheurs en histoire des arts et spécialistes de la culture matérielle (doctorant.es ou postdoctorant.es) pour éditer, valoriser et diffuser de façon numérique, le corpus visuel rassemblé au cours de leurs recherches, dans une perspective de science ouverte. Retour d’expérience sur le dispositif des Résidences InVisu par ceux qui l’ont expérimenté :
Damien Bril pour le projet Artémise
Théorie du portrait, iconographie politique et études de genre : un répertoire des représentations visuelles d’Anne d’Autriche et un catalogue numérique permettant de consulter et d’exploiter un corpus visuel très large autour de la figure d’Anne d’Autriche, reine (1615-1643), régente (1643-1651) puis reine mère (1651-1666) du royaume de France, en prenant en compte tout type de support, technique ou matériaux.
Camille Mestdagh pour Beurdeley
Mettre en valeur un corpus inédit et exposer le processus de création de meubles et d’objets d’art au XIXe siècle, en rapport avec la culture des marchands de curiosités de la dynastie Beurdeley, installés à Paris de 1818 à 1895.
France Jamen pour la cachette de Bab el-Gasous
Production d’une base de données rassemblant des objets en provenance d’une tombe des prêtres d’Amon de la XXIe dynastie égyptienne (1069-945 avant J.-C.) aujourd’hui dispersés dans le monde entier, offrant un instrument de recherche, d’interrogation et de consultation d’une documentation peu utilisée sur une période méconnue.