Vendredi 10 décembre 2021 à 10h
Atelier INHA en visioconference

Nadine Atallah (InVisu): Les mondes de l’art moderne égyptiens furent-ils favorables aux femmes? Les discours à l’épreuve des chiffres

La littérature égyptienne sur l’art moderne soutient généralement que, contrairement au reste du monde, les artistes femmes d’Égypte bénéficièrent de conditions favorables à la visibilité et à la reconnaissance de leur travail. Les principales concernées, qui accédèrent à la profession à la veille de la révolution nassérienne de 1952, confirment cette idée. La thèse de doctorat que je prépare actuellement s’attache à analyser ce discours et ses implications, et à le mettre à l’épreuve des faits. Dans cette perspective, j’ai entrepris de mesurer la part des femmes dans le mouvement artistique moderne en Égypte au cours des années 1950 et 1960, à partir notamment d’une analyse statistique fondée sur une trentaine d’expositions (Salon du Caire, Biennales de Venise, d’Alexandrie et de Sao Paulo). Après avoir commenté les avantages, les biais et les difficultés de la constitution du corpus et du recours à l’outil statistique, j’en présente les résultats. La lecture des chiffres semble corroborer l’idée qu’au mitan du XXème siècle, les femmes étaient mieux représentées sur la scène artistique égyptienne qu’en Europe notamment.

précédée de…

Charlotte Duvette, qui évoquera Les commerces de la rue Vivienne au XIXe siècle.
Cette présentation s’inscrit dans le cadre du projet Richelieu. Histoire du quartier, dont l’objectif est de retracer l’évolution du secteur compris entre la place des Victoires, l’Opéra, les grands boulevards et le Palais Royal. Un des principaux axes de recherche concerne l’étude des activités commerciales du quartier, documentées à travers des sources textuelles (les almanachs et les bottins) et visuelles (affiches, photographiques ou cartes postales). Les commerces situés rue Vivienne illustrent la variété des activités de ce lieu animé du Paris du XIXe siècle. L’ouverture de la Galerie Colbert, à la fin des années 1820, permit notamment de mettre à disposition des commerçants du quartier de nouvelles vitrines pour exposer leurs marchandises. Les devantures des tailleurs, bottiers, modistes, éditeurs ou restaurateurs côtoyaient quelques grandes enseignes, comme les magasins du Grand Colbert ou du Palais de Cristal.

Stéphane Kuzbyt, qui interviendra sur le thème du budget.

Le prochain atelier aura lieu le 14 janvier 2022.

Informations pratiques

lien Zoom sur demande à communication.invisu [at] inha.fr

       

INVISU l'Information visuelle et textuelle en histoire de l'art, nouveaux corpus, terrains, outils
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