L’objectif est d’étudier les correspondances qui peuvent être établies ou pas entre appartenance communautaire, ancrage spatial et expression architecturale dans le contexte cosmopolite de l’Égypte moderne (1850-1960). Les trois champs d’enquête investis sont:
- l’architecture ordinaire dans les villes du Canal de Suez, analysée à partir de la construction privée, de l’activité commerciale et des édifices institutionnels égyptiens et non-égyptiens ;
- l’architecture du centre-ville du Caire (1870-1939) analysée à partir de l’étude historique et archéologique de grandes réalisations résidentielles (édifices et quartiers) ;
- les espaces du divertissement à Alexandrie (1850-1914), envisagés comme espace matériel, lieu de mixité et de sociabilité propres au cosmopolitisme arabe.
En 2014, le dépouillement des textes et photographies relatifs à la topographie du Caire moderne entrés en 2012 dans les collections de la BnF (don Max Karkégi) a été poursuivi. Une monographie sur l’architecture du centre-ville du Caire, à paraître aux publications de l’IFAO, est en préparation à partir de cette matière. Mercedes Volait travaille en outre à l’édition d’un dossier de 8 articles à paraître dans le volume 50 des Annales islamologiques (2016), sur le thème « Architecture, cosmopolitisme et construction nationale en Égypte moderne ».
Responsable : Mercedes Volait (InVisu, Paris)
Collaborations : Claudine Piaton (architecte, InVisu, Paris), Vassilis Colonas (architecte, univ. de Volos), Ezio Godoli (historien de l’architecture, univ. de Florence), Juliette Hueber (chargée de ressources documentaires, InVisu, Paris), Angelos Ntalachanis (historien, post-doctorant, univ. Paris-Est Marne-La Vallée), Adam Mestyan (historien, post-doctorant, Society of Fellows, Harvard University).
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