Dès la prise d’Alger, l’armée française entreprend une vaste réquisition des édifices appartenant à l’administration ottomane. Les mosquées font partie de cet ensemble et sont transformées pour d’autres programmes, détruites pour l’érection de nouvelles places et même réutilisées comme matière première pour de nouvelles constructions. Cependant, dès 1830, une pratique de la « restauration » de ces édifices se développe dans certaines grandes mosquées. Pourquoi restaure-t-on une mosquée ? Quelle valeur attribue-t-on à ces édifices qui ne font pas partie du paysage métropolitain ? Dans un contexte de colonisation, la restauration et la construction de nouvelles grandes mosquées prennent une autre dimension, celle d’un outil politique au service de l’armée pour calmer la population locale.
Intervenant
- Mohammed Hadjiat, Arche, Université de Strasbourg et Laboratoire InVisu
À propos
Séminaire Arts visuels, décoratifs et monumentaux au Maghreb et au Moyen-Orient (XIXe-XXIe siècles). Sources et interprétations, d’un médium à l’autre
Séminaire hebdomadaire organisé par Nadine Atallah (Paris I-InVisu), Juliette Hueber, Claudine Piaton et Mercedes Volait (CNRS-InVisu), du 22 janvier au 16 avril 2019.
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Informations pratiques
Séance du 26 mars 2019
Séminaire hebdomadaire – 22 janvier-16 avril 2019
le mardi de 15 h à 17 h
sur inscription en raison des consignes de sécurité du plan Vigipirate :
Galerie Colbert,
Salle AVD (Paris I), 1er étage
2, rue Vivienne – 75002 Paris ou
6, rue des Petits-Champs – 75002 Paris
Métro Bourse (ligne 3) ou Palais-Royal (ligne 1, 7)