Sous la direction de Clara Ilham Álvarez Dopico et Bulle Tuil Leonetti

Dans le sillage de la révolution industrielle à la fin du XVIIIe siècle et des bouleversements induits par la circulation accélérée des biens et des hommes qui en résultent, les villes d’Europe et des empires coloniaux connaissent un profond renouvellement urbain. Destructions et patrimonialisation vont de pair. Ces transformations urbaines s’accompagnent donc d’un important mouvement pour l’étude, la documentation et la protection d’un patrimoine menacé par cette modernisation à marche forcée. Un nouveau rapport à la tradition émerge, donnant naissance à de véritables identités culturelles.

Dans ce numéro thématique d’ABE Journal, les différentes contributions explorent la question de la « fabrique de la tradition » dans le monde post-colonial du point de vue de l’architecture et de son décor. Situés dans les limites dans l’ancien monde musulman, les cas étudiés ici, de l’Algérie coloniale à l’Asie centrale tardo-soviétique, semblent tous révéler la même tension à l’œuvre présidant à la naissance des styles « néo-islamiques », devenus depuis de puissants marqueurs identitaires.

> Consulter ce numéro 13, 2018, de la revue ABE

       

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